La première semaine

Départ de Paris Charles de Gaulle a dix heures. L´equipe est constituée de Vincent et moi même (Benjamin) en 2009, et Edouard en 2008. Nous avons un changement a Miami où nous devons attendre 6 heures. Nous consommons au Burger King de l'aeroport notre dernier morceau de civilisation occidentale. Nous devons ensuite telephoner à Miguel pour le prévenir de notre arrivee, mais le savoir faire des scientifiques francais n'est pas venu a bout de l'odieux telephone de l'aeroport : echec mission, et nous restons sans nouvelles de Miguel ( Dommage, puisque celui-ci viendra quand meme nous chercher a l'aeroport de Guate, et nous y attendra en vain jusque minuit)

Nous arrivons a guatemala ciudad vers 20 heures locales, apres quelques accrobaties linguistiques, on se rend compte que le gars de l'office du tourisme de l'aeroport parle francais, ce qui facilite grandement notre demande pour un hotel. Il finit par appeler un hotel dans lequel il reste de la place, nous sortons de l'aeroport pour entrer dans une des villes les plus dangeureuses d amerique du sud... un taxi au par-brise defonce envoye par l hotel vient finalement nous chercher. Nous arrivons a l hotel dont le haut des murs exterieurs sont surplombes de barbeles. Nous payons pour nous trois l'enorme somme de 50 Quetzal( 5 euro), taxi et petit dejeuner compris.
Le lendemain, premier petit dejeuner guatemalteque (oeuf et frijoles), le proprio de l'hotel fait venir un taxi pour nous conduire jusqu au depart du bus qui doit nous emmener a santa cruz del quiche. Pendant le trajet, nous observons que l'insecurite est assez apparente. Des vigiles armes de fusils a pompe surveillent les entrees des magasins. Nous arrivons pile apres le depart du bus a qui notre chauffeur parvient a faire signe. Nous payons 40 quetzal celui ci et nous voici embarques dans un bain folklorique inoubliable. Un homme s empare de nos bagages et les jette sur le toit du bus. Nous entrons par la porte arriere, le bus demarre. A partir de cet instant et jusqu a la fin de ce trajet qui va durer cinq heures, des gens entrent et sortent pour nous vendre tout et n' importe quoi ( des barres chocolat, des frites, des fruit peles et coupes, des potions miracles, des graines des cacahouetes, le journale, des glaces.. } Certain font des discours qui dure plusieurs minutes pour vendre leurs produits ( on a même le droit a un ancien maras qui nous montre ses tatouages et nous demande de l aide dans sa conversion} Edouard et moi aurions bien envie de comprendre un peu mieux ce qui est dit. Le bus est rapidement over blinde, je suis au desus de la roue arriere droite, donc j ai les jambes completement pliees. les virages, les montees descente se font de plus en plus frequentes sur cette route irreguliere. Je suis bien heureux de voir ce voyagece terminer, car je commence a etre bien malade. Un petit bonhomme ( les guatemalteques sont des gens tres petit, environs 1 mtre 60 pour un homme, mais celui la devait faire 1 metre 40) prend mon sac lorsque Vincent le descend du toit du bus( pour l'ammener je pense a un taxi). Je lui cours apres sans parvenir a lui faire gentillement comprendre que je ne veux pas qu il prennent mon sac. Il ne semble pas vraiment comprendre. Mes deux amis essayent de me ratrapper. Je finis par tenir la sangle de mon sac pour l'empecher d avancer, puis essaye a nouveau de lui dire de me rendre mon sac. Edouard arrive en faisant de grand signe comme quoi on ne prend pas le bus. Apres un peu de galere je recupere mon bagage. Nous marchons a travers les rues de Santa Cruz. Ici, les femmes portent le vêteñent maya traditionnel. Les rues sont encombrees de vendeurs ambulants. Les vêtements et les tissus, les oiseaux de basse court, les epices, la viandes et les fruits se melent dans une ambiance presque orientale. Nous cherchons a acheter un telephone pas cher , mais nous ne trouvons pas de propositions a la hauteur de nos esperances. Nous decidons d appeler ( dans les rues stationnent d etranges pousse pousse au devant desquels se trouvent des telephones qu il est possible d utilliser en echange de quelques quetzales Ni l equipe de Christophe, ni Jose ni Miguel ne repondent. Nous demandons notre chemin pour nous rendre au cyber cafe lorsqu'un homme en vetement de ville s approche de nous, devisage Edouard et lui dit ¿ Edfouardo ? ,: c etait Miguel ! (un contact local) Il nous mene jusqu qu cyber cafe, puis nous trouve une boutique ou acheter un telephone pour pas cher(Q200). Nous retrouvons ensuite au cyber cafe les X deja presents sur place. Jose et Lucrecia nous rejoignent ensuite et une (longue) reunion commence. De nombreux points importants sont debattus. Vincent et moi subissons beaucoup notre Espagnol, Edouard ne fait guere plus le malin. Nous dejeunons ensuite dans un restaurant... chinois ! Les parts sont telles que personne ne parvient a finir son assiette.

Dimanche

Nous prenons notre petit dejeuner dans une tortillerillas,.L apres midi, nous apprenons par Jose, qu a lieu aujourd hui l election de miss quiche. Une heure plus tard, nous sommes donc dans la salle des fètes du village. Nos têtes singulieres pour la regions font vraissmblablement que l on ne nous fait pas payer le billet d entree. On nous fait assoir parmi les spectateurs. Le spectacle n´ a rien du defile de bikinis attendu, il s agit de scenettes dansees par les habitants des differentes aldeas, chaque scenettes ayant pour but de mettre en valeur la plus belle fille du village. Nous regardons sans rien comprendre a ce qui se raconte ( la representation est en quiche non sous titre) Au bout d un certain temps, nous sommes rejoints pàr Jose, sa femme et deux de ses enfants, Lucia et Christian, que nous retrouvons a l entree. Vincent semble beneficier d un charisme hors du commun aupres de la nouvelle generation maya, puisque deux garcon (5 et 8 ans a mon avis) le suivent et l'assaille de question. (mon camarade moi n'etant pas de fins hispanisants, le plus jeunes des deux gamins se met a parler de plus en plus fort devant notre manque de comprehension, et fini par hurler). " As tu des enfants? , non" "es tu marrie", "non ", " as tu une fiancee ?, non". Cette derniere reponse donnee, les gamin s'en vont. Cinq minutes plus tard, trois jeunes filles viennent s' assoir en gloussant a cote de nous. L une d elle commence a essayer de tenir la conversation a Vincent qui demeure peu bavard. J'interviens pour proposer une aide linguistique a mon ami. J' ai eu droit a un " a ella le gustas tu", on fini a leur demande par prendre des photo tous ensembles dans la salle des fetes, alors que la ceremonie continue. Quelque temps plus tard, un gars nous demande d ou l on viens... et hop voila les trois visages pales qui se retrouvent interviewes par la radio locale. Pour faire un peu plus exotique, on nous demande meme de dire un truc en francais.

Le drame arriva peu de temps apres qu Edouard, un peu lasse par le spectacle ai dit, a Jose "nous ne devrions pas trop tarder, nous avons beaucoup de travail". En effet, voulant nous faire plaisir, celui ci nous ramena une specialite locale qui ressemble a l'idee que je me fais du doubitchouk. La double combo etant qu en plus de manger un truc particulierement peu appetissant, le spectre de la tourista hantait nos esprits. Nous nous regardames tous les trois, je pris l'initiative de mettre un peu de cette chose dans ma bouche. " C'est comment ?" me demanda Edouardo. "Cest plutot bon," Le voici qui mort a pleine dans l'infame cadeau. Les 10 minutes qui suivirent ne furent qu'un fou rire incontrollable d'Edouard et moi. Nous etions en meme temps terriblement gene de nous comporter ainsi devant nos hotes guatemalteque. Deux ou trois bouchees plus tard, Edouard se leva, me dit sans que j ai le temps de reagir " debrouillez vous, mais moi je triche" et par avec le gateau empoisonne vers les toilettes. Je restai seul dans cette salle des fetes pleines, avec a m a droite Vincent, mon compagnon d'infortune, et entre mes mains le gateau." On va pas faire comme lui, c'est vraiment trop gros" me dit il. Dans un elan d'heroisme, je lui dit" Vincent, on a fait Coet ensemble, Peinthievre, on a connu le froid, la fin , le sommeil, l'epuisement, ensemble, nous avons vaincu l'adversite, alors crois moi, nous nous en sortirons". L'air resolu et decide, il me repondit " nous en viendrons a bout". Quelques bouchees plus tard, nous nous rendimes compte que la ruse est notre seule echapatoire. Edouardo revint a ce moment la, je vis qu'il a toujours a la main la chose. Nous pretexames la fatigue pour prendre conges de Miguel et de sa famille...

Leve vers 6h30, notre comedor prefere est ferme, on se prend donc des biscuits des la superette du coin, avant de partir avec lucretia pour notre premiere aldeas, Le voyage dure une heure, le conduteur roule toujours aussi vite sur une route toujours aussi defonces, avec la musiqye a fond. Nous arrivons a zacoualpa, ou nous rencontrons par hasard une chef de goupe, elle ne parle pas espagnol, c est lucretia qui fait la traduction quiche espagnol. La discution est relativeement longue et nous en apprenons beaucoup sur les difficutlte qu elle a rencontrees pendant l annee avec son gourpe. Nous lui demandons si elle veut reprendre un pret cette annee, elle nous dit que non. Nous lui proposons alors de changer de groupe et elle accepte.
Nous prenons ensuite une petite camionette pour aller jusqu'à l aldea o'u nous sommes recus dans la cours dune maison. En nous voyant arrivee, deux femmes sortent de la maisons une table avec une jolie nape en tissu maya. Au bout de quelques minutes, ume douzaine de femme est rassemblee, representant trois goupes, et nous commencons la reunion popur avoir leur retour d experience sur leur porejt de l annee, nous en apprennant enormement sur le fonctionnnenement du marche local, sur les cout des matiere premieres, les revenus des gens, l'éducation des enfants, la vie sexuelle des vaches...
On nous offre le repas ( très bon, poulet riz, legume dans un bouillon et tortillas)

Nous redescendaons à Zacoulpa dans un pick up de missionnaires, avec qui nous discutons pas mal ( des femmes) la descente valait bien le detour, vu l'etat de la route et la vitesse du vehicule. Nous rendons visite a une autre personne, chef de projet a zacoualpa, et nous decidons ensuite de terminer cette journnée plutot fatigante.

Mardi, leve tôt, nous partons visiter avec notre guide l'aldea de Tapesquillo. Nous sommes très bien reçu lors de la première reunion qui rassemble 4 des 5 groupes de l'aldea. Le chef fait un discours touchant pour nous remercier avant que commence la reunion. Les projets se sont globalement bien déroulés, nous en apprenons énorment sur les ordres de grandeurs locaux en terme de prix, de rentabilite et de temps de travail. La presence de Lucretia nous est très utile car a part le chef, peu de gens parlent vraiment l espagnol. On nous offre des canettes de jus de fruit et des gateaux. Le chef prend un air anxieux lorsqu il nous demande si le non paiment du dernier groupe de l'aldea risque de les penalyser tous. Nous lui répondons que non, que nous considerons les groupes et ´n' allons a priori pas plus loin. Le chef du dernier groupe habite non loin de la. Ici, il n y rien a part des champs découpés par des routes malentretenues. Quelques minutes plus tard, nous arrivons chez notre homme. Il nous explique un enorme pipo. Nous lui mettons un peu la presse et lui donnons rendez vous Samedi.
Nous mangeons avec Lucretia vers 3 heures dans notre pollolandio habituel, et nous repartons pour. ou nous sommes recu par une famille tres sympatique, qui vit dans une ferme formée de trois grandes pièces chacune disposée sur un côté d une court intérieure carrée. A l'exterieur des pièces, sous l'arcade, Un landeau accroché au plafond par quatre cordes se balance à côte d'une table ou nous sommes invite à nous assoir. Dans cette ferme, animaux et humains vivent ensemblent sans que cela ne semble géner qui que ce soit. Des poules se promenent dans l´une des salles. Nous recommencons le maintenant traditionnel cérémonial " avez vous rencontre des probleme", expliquer nous votre projet, comment avez vous reinvesti l´'argent ainsi gagné...
La famille accepte d'être prise en photo. Nous sortons ensuite de la cours intérieur pour être presente à la vache laitiere un peu miraculeuse achetee avec le pret. Encore quelques photos. Cela amuse les enfants de nos hotes aui prennent la pose a cote des animaux.
Nous rentrons plutot tard a Santa Cruz, assez fatigues par la journee.


Mercredi

Encore des visites d'aldeas ( Cunen). Au cours du voyage nous, nous assistons à une scène horrible. Alors que nous sommes dans le bus, nous appercevons un homme qui pousse un diable, et sur ce diable sont entassés une demi douzaine de chien mort. On ne comprend pas trop le traffic quíl fait avec. Il semble les poser, puis les redeplace. Soudain j'entend un hurlement de chien. Je regarde a l arriére du bus dans la direction d'oú vient le bruit. Un chien mort se trouve là, un homme le ramasse. Le massacre continu jusqu'a`ce que notre bus demarre. Les chiens vivant n'ont étrangement pas l'air de s'inquiéter de se qui se passe. J'ai fait l'hypothèse qu'il s'agissait de mesure pour lutter contre l'immense quantité de chien de rue qui sillone les ville guateñalteques.
Nous commençons par un groupe fort sympathique avec plein d'enfant (dont un emprunte le précieux dictionnaire de Vincent, lui génerant des angoisses terribles). Nous découvrons un fruit inconnu dans nos contrées, le wiskill, sorte de poivron vert recouvert d'épines, dure comme du bois, et poussant sur une plante grimpante un peu bizaroïde. Un spécimen nous est offert. Le groupe suivant est constitué de gens qui ont l'air plutôt aisés ( je ne coñprend pas comment on a pu leur prêter les autres années ). La scène est plutôt amusante pour le deuxième couple qui se présente á nous. Lui est assis sur une chaise dúne manière ostensciblement non chalante, elle se tient debout, derière lui, dans une tenue traditionnelle mal appareillée dont certaine bizareries semble être un étalage de réussite sociale. On lui fait dire que même s'il l'a déjà fait pour des projets de consommation, il ne veut pas aller emprunter a la banque, mais qu'il prefere venir chez nous car c'est moins cher. En gros, j'ai en face de moi la traduction guatmalteque du petit bourgeois français. Les prestations suivantes sont un peu plus convaincantes, sans toutefois nous persuader. La dernière visite se fait chez une famille qui vit dans une maison assez misérable. La maîtresse de maison a réinvesti l'argent du projet de l'année dernière ( engraissage de cochons) Dans une mini tienda dont la valeur du stock ne dépasse pas 100 euros.
Le soir, nous rencontrons par hasard dans le bus de retours deux françaises avec qui nous passons un bon moment.


Jeudi

Matinée de recup. Nous visitons la dernière aldéa. Bilan : un groupe n'a pas payé car le responsable était un prison, dans l'autre groupe, un père de famille a du rapidement se reconstruire une maison parsque láncienne était sur une zone à risque. Il a l'air tr`s pensif et inquiet, mais semble vouloir faire preuve de bonne volonté. La situation est humainement difficile.
Nous mangant le soir un petit morceau d'amerique aux domino pizza.

Vendredi

Première journée de remplissage de sollicitations. Au moment de monter dans le pick-up qui devait nous mener a notre destination, un groupe passe devant de façon aussi incorrect que les X lors d'un buffet. Du coup, pas de "places assises" pour Edouardo et moi. Nous innovons un peu et nous voici debout sur le pick up, nous tenant a une fenetre du vehicule. Ajoutons que la route 'etait un forte montée et bien cabossée pour assurer au lecteur que ce fut une scéance de glisse originale. Nous nous rendons dans la preñière aldéa où nous sommes encore reçus pour le repas. Les gens sont majoritairement analphabètes et ne parlent que rarement l'espagnol. Du coup, Lucretia travail beaucoup et ça prend pas mal de temps. Le soir, nous discutons avec Miguel sur la politique au GuatemalaLe régime semble assez inegaliaire : pas de haut fonctionnaire mayas, alors qu il representerait 95% de la population. Nous terminons la journnee dans notre chinois prefere, apres une bonne douche chez Miguel.

3 commentaires:

Manon a dit…

Ah ! Enfin des nouvelles ! Je commençais à me demander où étaient passées les nouvelles générations de microfinanciers !

Bonne chance et bon courage !

Est ce qu'on peux avoir une vision un peu plus globale ? Est ce que les remboursements se sont bien passés ? Combien d'argent en plus avez vous cette année ?

JB Kerveillant a dit…

Je suis aussi content d'avoir de vos nouvelles! Malheureusement je n'aurais pas trop accès à internet pdt ce mois d'août et j'aurais donc du mal à vous suivre... Je vois que tout à l'air d'avoir bien commencé et que vous vous faites peu à peu au folklore local!
Quelques remarque tant que j'y pense: normalement, il avait été décidé (du moins par les X partis au Guatemala l'année dernière) de ne plus payer Miguel et José ou alors vraiment très peu du fait de la présence de Lucrecia: le but d'avoir qqn qu'on paye (elle nous coûte qd même assez cher) est de n'avoir plus qu'un poste de dépense et d'éviter de payer les différents responsables. Comme M&J font désormais parti de la même structure que nous, s'ils nous aident, ce doit être bénévolement. ça me semble être un point capital si l'on veut devenir très sérieux mais c'est aussi un point très délicat j'en conviens. L'avez-vous abordé avec eux et quelle est votre position?
Par ailleurs, comme Lucrecia a tenu un tableau toute l'année, ce devrait être possible d'avoir accès assez facilement au taux de remboursement quasi exact de cette année, ce que l'on n'a pas pu faire l'année dernière. Qu'en est-il?
Enfin, j'aimerais aussi bien savoir comment se "comporte" M&J? semblent-ils faire "alliance"? vous reparlent-ils de la Convention signée l'année dernière? veulent-ils la changer? etc.
Merci d'avance pour vos réponses, bravo pour le début du stage et bonne continuation à tous, vous verrez, vous en garderez des souvenirs exceptionnels!

XMF a dit…

Hola, cette année, nous prêtons 400 KQ. Les remboursements dans notre zone sont globalement corrects, sauf quelques groupes (à Chiche, Zacualpa et Chinique)
Nous avons décider de prêter désormais sur 11 mois pour simplifier le calendrier du mois d'Aout.

Pour ce qui est de M&J, nous n'avons eu aucuns problèmes avec eux. Ils semblent nous accorder une grande importance et le travail se fait dans une ambiance de confiane réciproque. Il a été décidé avant le dé part de leur donner 1500 Q à la fin.
Lucrecia nous est une aide très précieuse. Le tableau "estado de reembolsado " est globalement bien tenu.

A bientôt

Amicalement

Benjamin