Jeudi 5 août


Apres un long voyage et une bonne nuit de sommeil, nous voici arrives au Guatemala !

Peu de choses à dire sur Guatemala Ciudad, si ce n’est, comme le remarquait Benjamin, les barbelés et les vigiles armés un peu partout (de gros fusils à pompes) et les barreaux devant les magasins : tout se commande depuis le trottoir. Sur la route Guate (le diminutif de la capitale)-Quiche (le diminutif de Santa Cruz del Quiche, là où est le cybercafé de José), nous avons vu un bar-resto, où le comptoir est séparé du cafetier par des barreaux !

Nous visitons deux musées : le musée d’archéologie et d’ethnologie, pour devenir experts des mayas et le musée d’art contemporain ou plutôt le musée de Carlos Merida, puisque plus de la moitié des oeuvres exposées sont de lui. Un peintre très important au Guatemala, qui a rencontré Braque et Picasso à Paris avant la guerre et qui le premier s’est intéressé à la défense de la culture maya. Tous ces tableaux «première époque» sont des lithographies de costumes mayas. Le musée parlait de lui comme de l’artiste le plus célèbre du Guatemala mais Miguel, notre contact sur place, ne le connaissait pas.

Nous achetons un peu de crédit téléphonique à un vendeur ambulant, et en profitons pour discuter un peu avec lui. Il travaille de 7h du matin à 16h30 tous les jours au même carrefour, et ce pour gagner environ 50 quetzals par jour! Ne pouvant ni lire ni écrire, il ne peut pas ouvrir son propre magasin. Il nous explique toutefois que tout va bien parce que Dieu veille sur lui.

Premier repas à Pollo Campero (pollo=poulet), c’est le mac do du Guatemala, car le plat national ici c’est le poulet. Même la bière porte un nom de poulet, Gallo (le coq). Juliette et Thomas arrivent peu après nous à l’hotel. Une réunion pour se mettre au point, et une longue discussion jusqu’à tard le soir pour parler de tous les bons (ou mauvais) restos du pays, de ce qu’ils ont fait et vu.


Vendredi 6 août


Notre tout premier trajet en bus, de Guaté à Santa Cruz del Quiché, est mémorable. Les bus sont d’anciens bus scolaires américains repeints de toutes les couleurs et qui jouent une musique mexicaine qui devient vite insupportable. Des vendeurs entrent et sortent à tous les arrêts nous proposant fruits, cacahuètes, de l’eau, des sodas...

Notre premier bus tombe en panne après une demi-heure, et nous devons donc attendre le suivant au bord de l’autoroute. Celui-ci est rempli, les guatémaltèques s’asseyant à trois par banquette forçant celui qui se trouve au bout de bien s’accrocher pour ne pas tomber dans le couloir dans les virages, et va toujours aussi vite que possible, quitte à rouler à contre sens même lorsque des voitures arrivent d’en face.

Après quatre bonnes heures de route, nous arrivons enfin à Quiché. Bien que visiblement très pauvre, cette ville a l’air accueillante et n’inspire pas du tout la méfiance comme à Guaté. Les bâtiments sont tous peints d’une couleur très vive et joyeuse, et un marché permanent où l’on trouve de tout occupe les rues principales.

Nous mangeons des empanadas, beignets de poulet et des hamburgers dans une panaderia (une sorte de boulangerie à l’occidentale), avant de retrouver Benjamin, Edouard et Vincent dans le cybercafé. Nous préparons notre réunion du lendemain, puis Miguel nous fait découvrir un restaurant servant des crêpes françaises ! Une photo de la Tour Eiffel décore même un des murs.


Alexandra, Pierre et William

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