Samedi 01 Aout

Notre journée commence par des chemins séparés. Rémi part de son coté pour Guatemala pour régler ses problèmes de bagages et de dédommagements. Ce qui fait qu'il part vers 7h45, alors que nous profitons encore de la matinée avec Jean-Baptiste. Mais bon, quand même, vers 8h05 nous nous levons, car nous avions dit que nous allions prendre le petit-déjeuner avec Christophe et William a 8h30. A cette heure précise, nous sommes sur la place centrale, mais eux non. Un coup de fil nous assure leur parfaite assimilation des habitudes guatemaltèque. Bon, on les attend a peine 15 minutes, puis nous mangeons ensemble dans notre désormais café officiel du matin, et les initions aux petits-déjeuners non constitué de frijoles. Ca a l'air de leur plaire ! Nous rentrons tous au café a 9h30, horaire censée être celui de notre premier entretien. Bien évidemment, José n'arrive pas avant 10h30, avec la première personne, heureusement qu'on a l'habitude. Le premier entretien se déroule assez chaotiquement, mais globalement nous avons tous une impression pas tres bonne du premier homme. José nous tire ensuite les deux curriculum des deux personnes suivantes: Une jeune femme de 20 ans, sans travail - et célibataire -, et une maitresse d'école d'une trentaine d'année déjà impliquée dans certains projets. Nous commencons par recevoir la jeune femme qui a a peu de chose près notre age, et je dois dire que nous trouvons peut-être ca un peu bizarre de nous retrouver dans le rôle d'embaucheur face a cette personne. Enfin, le contact s'établit déjà bien mieux qu'avec la personne précédente, tant mieux. En plus, bien qu'à peine diplomée en communication, elle a déjà entendu parler de microcrédits, puisque dans son aldéa une association semble en proposer. Tout se passe donc plutot bien, et pour couronner le tout, elle nous demande un salaire en dessous de ce qu'on espérait. Nous la remercions et rencontrons la dernière candidate. Maitresse d'école, avec elle aussi le contact s'établit facilement, elle semble aussi impliquée dans plusieurs projets pour le developpement, ce qui n'est pas forcément un avantage. Mais bon, globalement elle est quand même pas mauvaise, dommage qu'elle demande un salaire assez élevé. En en discutant après, nous nous rendons compte avec Jean-Baptiste - Christophe et William étant partis au début de la deuxième evaluation - que il y avait quand même quelque chose "de plus" avec la première jeune femme. Nous en profitons pour discuter avec José, avant qu'il parte, de beaucoup de choses, comme d'habitude lorsqu'on parle avec lui. Notamment des trois personnes, mais aussi du status légal de notre "organisation" ici, et il nous reprécise que nous devons bien réfléchir a exactement ce que nous voulons pour que nous puissions choisir, avec son aide, la meilleure structure possible. Jean-Baptiste aborde aussi le problème des salaires qu'il nous demande pour les trois employés depuis début Janvier, mais aucune décision réelle n'est prise ni par nous ni par lui. Avant cela, il nous avait quand même expliqué la nécessité de faire les choses très clairement et très précisement, afin de ne plus laisser de zones floues dans nos ententes et notre action. La discussion finie, nous partons manger avec Jean-Baptiste au comedor Dennis, puisque ni lui ni moi n'avons une faim trop grande. Et pourtant, là bas nous prenons tous les deux un plat constitué de poulet avec une sauce qui a certains accents indiens, asiatique, nous pensons. Mais elle est délicieuse, et le repas ne nous coute pas cher en plus. Alors que nous profitons du début d'après-midi pour nous reposer un peu les neurones bien agités ce matin, le milieu et la fin de l'après-midi n'est pas moins productive. Pendant que je me met a la tache d'informatiser nos nouvelles sollicitudes, afin de pouvoir constituer un dossier pour ceux qui reviendront l'an prochain, Jean-Baptiste s'attèle a la tâche non moins évidente d'écrire la "constituion du projet Maya Desarrollo", document qui nous a semblé être nécessaire pour un developpement cohérent de notre projet de microfinance au Guatemala. Nous y passons pas moins de 3h, jusqu'a ce que nous craquions a peine 5 minutes avant l'arrivée de Rémi. Nous nous empressons de lui raconter non seulement les entretiens avec les trois personnes, mais aussi la réunion qui s'en est suivi avec José. Mine de rien, même si nous ne sommes pas allés dans une aldéa, nous avons quand même pas mal travaillé. Enfin, vers 20h00 il est temps d'aller manger. Rémi nous raconte ses mésaventures de bagages, histoires tellement invraisemblables et pourtant réelles, alors
que nous nous dirigeons vers le café San Miguel - oui, le même ou nous prenons notre petit-déjeuner - pour y dévorer un hamburger chacun, toujours pas très local, mais c'est la seule alternative au comedors dont nous avons fait le tour plusieurs fois. En rentrant, nous regardons un peu de sketch de comiques grace a l'ordinateur de Jean-Baptiste et au disque dur externe de Rémi, avant d'aller nous coucher. Demain, nous n'avons qu'une visite a Chinique de prévue l'après-midi, et pour laquelle j'ai d'ailleurs proposé à José de nous accompagner, puisque ca lui fera certainement plaisir de voir que nous allons tous dans le même sens pour aider les gens.

PS: les photos de Maya desarrollo de cette année commencent a arriver, si vous voulez voir celle de l'année précédente, rendez-vous sur http://picasaweb.google.com/guillaume.virag/MayaDesarrollo .

1 commentaire:

Sylvain a dit…

Excellent tout ça :) Je suis sûr que vous ferez le bon choix pour la personne sur qui reposera une bonne partie du projet à l'avenir.