Les miséreux avec les financiers

Vendredi 25 juillet 2008

Lever tranquillement tardif, petite douche froide et nous sommes partis pour une journée plus tranquille. En voiture, nous dormons encore, l’énergie manquant un peu à la curiosité. Je m’informe par devoir de la situation à Zacualpa. Guerre, massacres et migrations, il ne reste plus grand monde là-bas, et ce n’est pas dit qu’il reste encore grand monde là-haut dans quelques années. Nous passons devant pleins de maisons aux couleurs de divers partis politiques. L’un d’entre eux s’appelle le patri patriotique et son slogan est « urgo mano dura »
« C’est quoi le pire, le parti patriotique ou le FRG ?
- Le parti patriotique est dirigé par un général.
- Encore ?
- Oui, celui-là est responsable des massacres dans le sud du Quiché
- Ah, ça va être dur de choisir alors.
- Moi, je dis égalité
- Non, il n’y a vraiment pas moyen de les départager ?
- Disons que les deux sont responsables de massacre mais le dernier dirigeant du FRG a détourné 200 millions d’euros et est parti au Mexique.
- Ah bah voilà, moi je dis 1 point pour le FRG
- Non, mais attends, le parti patriotique, il a quand même été très efficace dans les massacres.
- Comment se fait-ce alors que des gens votent encore pour eux ?
- Tu te souviens des patrouilles d’autodéfense. Ca a mouillé beaucoup de gens qui cherchent à garder des responsabilités qu’ils retrouveraient si le FRG ou le parti patriotique gagnaient. » Nous arrivons.

Planqué dans les montagnes, quelques cabanes en bois ne sont pas des refuges de trappeurs, mais des lieux de vies de personnes. Le responsable local nous accueille. Nous nous asseyons en rond. Je demande à Miguel si nous ne seront pas plus, étant donné qu’il était prévu qu’on ait une assemblée avec les microcréditeurs. Je ne m’étonne pas trop, de toute façon, il est effectivement de discuter avec le responsable avant. Nous lui expliquons donc notre affaire. Il commence par nous dire que la banque du coin fait des prêts sur un an de 2000Qz sans intérêt. C’est ce qu’il a entendu. Je ne réagis pas, je le ferai plus tard. Il s’informe de quelques points de détails, du type combien ça fait d’intérêt sur un an. Nous lui montrons quelques possibilités. Le monsieur semble un peu sceptique. Là j’allume, je lui répète que nous ne faisons que payer quelques coûts et l’inflation. Par ailleurs, je lui dis que je ne crois pas un mot de son affaire de prêt, car ne serait-ce qu’en comptant l’inflation ils y perdraient beaucoup d’argent. Par ailleurs, les prêts de banco rural sont de 5% de taux d’intérêt par mois selon nos informations. Nous allons vérifier, mais s’il n’y a pas d’intérêt, c’est moi qui vais y faire un prêt. Le monsieur ne reviendra plus sur cette information bidon.

De toute façon, les gens feront un prêt s’ils le souhaitent, il n’y a rien d’obligatoire là-dedans. Moi le monsieur je le sens pas. Certes les gens sont pauvres ici, et il faudrait les aider. Mais je le sens pas. Je lui demande toutes les informations qui ont fait que les autres projets ont planté. Revenus des gens, réguliers ou non, dépendant des saisons ou non, ce qu’ils vendent, s’ils ont des terres ou non, de la famille aux Etats-Unis, ce qu’ils dépensent, mangent, à partir de quel âge leurs enfants travaillent et arrêtent l’école. Ca prend du temps parce que le mec n’est pas très doué, et il ne m’inspire toujours pas. Mais à côté de mon impatience après trois jours à être patient, je prends du recul et hallucine. Ces gens vivent avec 1 à 2 euros par mois, ne mangent que du maïs et du frijol, les enfants arrêtent l’école vers 8 ans, travaillent vers 10 ans. J’explique que l’on ne veut pas faire des prêts trop gros parce que sinon ça va être trop dur à rembourser. 46 Qz par mois, c’est difficile à trouver! Après trois jours, je me suis habitué aux normes locales, mais je ne peux m’empêcher de penser que je dis à ce mec que obtenir moins de 4€ par mois va être dur. Je me sens à fond dans la critique qu’Alexis avait faite de mois à notre dernière réunion commune avec Armando : financier. Je me souviens même avoir dit cette phrase horrible, après que le monsieur m’ait trop répété son affaire : « Nous savons que vous êtes pauvres, et nous sommes justement là pour vous aider. Mais ce qui nous intéresse, c’est de combien vous êtes pauvre ».
Mais j’assume quand il s’agit de prévenir. Hier et avant-hier, j’ai été profondément choqué et attristé quand Miguel expliquait à certains, qui clairement étaient dans une situation démesurément miséreuse, qu’il fallait absolument rembourser. Et je me suis senti clairement mal, en face de ces gens qui m’assuraient qu’ils allaient rembourser. Surtout que dans beaucoup de cas, c’était de notre faute, nous avions juste mal évalué la situation. Nous ne sommes pas là pour vous mettre la pression, je leur disais, mais pour nous évaluer, prenez votre temps pour rembourser si vous n’y arrivez pas maintenant. Dans un cas, je lui ai carrément dit d’attendre que l’on prenne une décision avant de continuer à rembourser. Alors si être financier, c’est bien évaluer les risques avant de prêter, c’est clair qu’il faut l’être. Je me souviens de ce professeur qui critiquait la microfinance et louait les usuriers parce que ceux-ci étaient des professionnels du risque…
Deux groupes au moins sont en perdition parce que Don Pedro est un responsable qui ne vaut rien. C'est-à-dire deux groupes avec lesquels nous ne pourrons retravailler, ou difficilement. Dès que les gens sont très pauvres et peu habitués à se mettre une certaine pression, il faut que le responsable local tienne la route. Alors lui, je lui fais comprendre qu’il a intérêt à être à la hauteur et à accepter nos conditions. Sait-il utiliser internet, non ? Non, ce n’est pas si grave mais il faut qu’il se rattrape en nous tenant informés chaque mois en téléphonant à Miguel. La transparence est cruciale, il faut que l’on sache très rapidement ce qu’il se passe ici pour pouvoir réagir rapidement. Peut-il aller à la banque chaque mois ? Oui, très bien. Je rappelle quand même que l’on est une association avant d’en rajouter une couche. Nous n’accepterons pas les prêts qui n’ont pas de revenus réguliers s’ils sont trop importants, c'est-à-dire supérieurs à 1000Qz par groupe. A 500Qz pour le groupe, nous sommes d’accord pour des revenus irréguliers, pas au-dessus.

Finalement, après beaucoup d’explications sur les pourquoi de notre politique, il semble accepter ce que l’on dit. Les conditions sont beaucoup plus dures que son prêt à Banco Industrial, mais de toute façon celui-ci n’existe pas. Il nous dit qu’il convoquera une réunion la semaine prochaine pour présenter l’affaire. Nous reviendrons ensuite pour la présenter nous-même. Nous partons, mais avant, moment inoubliable, nous nous essayons à la nourriture locale. Comme ils mangent beaucoup de maïs, ils le mangent sous toutes les formes possibles. Miguel commence à nous en présenter quelques unes, ce qui me rappelle ce moment hilarant de Forest Gump où Bouba explique les différents plats de crevettes. Le pain de maïs, le mais grillé, le maïs bouilli, le maïs en salade, avec du sucre, sel, et ….. en soupe. On nous apporte deux tasses d’un épais liquide laiteux où se maintiennent en suspension de nombreuses particules. La première gorgée de cette purée non salée et diluée avec beaucoup d’eau m’effraye : comment vais-je finir ? Surtout que la tasse est immense. Puis je regarde Benjamin, et là j’éclate de dire, parce que lui subit encore plus que moi. Surtout que j’ai trouvé la solution : comme l’alcool, cul sec. En voyant mon empressement, on s’enquiert de mon envie : est-ce que j’en veux encore ? Non, merci, ça cale bien quand même. Ce qui est très vrai, je n’aurai plus faim de la journée. Benjamin, apparemment moins habitué aux soirées alcoolisées semble lutter, mais courageusement, il finit. On se regarde, et forcément on rigole, alors Miguel nous demande ce que nous en pensons. Nous lui disons simplement qu’on en fera une épreuve pour sélectionner les futures personnes qui viendront ici.
Alors qu’à l’aller, fatigué, je n’avais pu profiter du décor, le retour, où après m’être tranquillement déchaîné sur le pauvre responsable, est l’occasion d’admirer la nature. Des forêts de pins et des routes blanchâtres me rappellent mon pays et ses landes. On pourrait presque croire le pays aride. Rien de tout cela, nous sommes tout simplement sur une façade sud de la montagne. En face et dans la plaine, les forêts de feuillus nous indiquent la réelle pluviométrie locale. Après être passés devant des vaches à bosses qui sont aujourd’hui très rares en France, nous laissons notre responsable qui nous remercie beaucoup. Nous en faisons tout autant et poursuivons notre chemin. Nous mangeons de la dinde, plat cher, dans une auberge, qui de toute façon est chère, 3€ le repas. Cela nous met un peu en rogne parce qu’en plus elle n’était pas très bonne. Les restaurants ici sont constitués majoritairement d’une seule petite pièce avec une table ou deux. La cuisine est parfois dans la pièce même. Deux enfants se chamaillent pour venir vous demander ce que vous voudrez boire, le choix de toute façon n’allant pas très loin, que ce soit pour la nourriture ou pour la boisson. Souvent, nous avons simplement dit oui à l’annonce de ce que le restaurant proposait.
Nous repartons. Miguel nous ayant parlé hier d’un monsieur qui utilisait de l’engrais organique, nous allons le voir. Le sujet de l’engrais est effectivement assez important pour nous pour deux raisons. La première est que son prix a doublé avec l’essence et que cela risque de continuer. La seconde est que la jachère n’existant pas ici, l’utilisation trop importante d’engrais chimique appauvrirait les terres. Et nous naïvement pensons que l’engrais organique pourrait faire moins de mal. Je dis naïvement, car chacun sait que les terres de Bretagne sont pourries par les élevages de porc et leur lisier bourrés de nitrate. Les engrais organiques sont tout aussi polluants à mon sens que les engrais chimiques, enfin, peut-être un peu moins. De toute façon nous vérifierons en France avec des spécialistes de la question.

Nous arrivons sur la terre natale de Miguel où il n’est apparemment pas revenu depuis trente ans. Des grandes plaines vertes où broutent quelques vaches et taureaux, quelques maisons, beaucoup de champs de maïs, nous prenons une photo de Miguel dans son pays natal. Un petit bonhomme souriant nous accueille et nous explique son affaire. En fait, c’est moins intéressant que prévu, le monsieur n’expérimentant la technique que depuis un an et n’ayant pu voir de résultats jusqu’à ce jour, encore moins de résultats durables. Enfin il nous explique quand même sa technique. Il nous dit aussi sa volonté de faire un prêt, en nous parlant d’une initiative gouvernementale, Proderqui, qui fait des prêts avec une assistance technique. Je lui demande pourquoi il ne l’a pas fait, puisque ce semble une meilleure offre que ce que l’on propose, la deuxième fois de la journée en deux interventions, ça va bien! Parce qu’il ne sait pas si l’initiative existe toujours depuis le changement de gouvernement. Moi, je le sais puisque dans le Quiché des gens travaillent encore avec ce projet, mais ils ne m’ont pas parlé de cette histoire de crédit. Enfin, je laisse passer et lui explique notre affaire et nos conditions. Comme ce matin, malgré tout plein d’allusions et de réticences, il semble très intéressé.

Deuxième inquisition de la journée, dans le même style. Il faut dire que lui n’est pas pauvre, alors j’ai laissé les pincettes dans la voiture. D’ailleurs je note que les gens ont la même réticence que nous à dire ce qu’ils gagnent. Car si dans le Quiché, je m’étais toujours débrouillé pour amener la question avec une certaine logique pour qu’elle passe dans le décor. Là, le « combien gagne votre ménage par mois ? » laisse un petit sourire à mon interlocuteur. Je lui explique alors un peu plus gentiment les raisons de ma question. 2500Qz/mois ! Mais attends, t’es super riche, toi! Alors, peut-être que l’on va faire un prêt, ça rentrerait dans une logique de développement de tout le monde, mais avant, je veux l’accord de quelques personnes, et une définition claire de combien d’argent on alloue par catégorie de personnes, celles-ci relatives aux revenus. De toute façon, pour cette année, je dis franchement au monsieur que notre réponse dépendra essentiellement de si nous avons suffisamment d’argent, les projets des plus pauvres passant en priorité.

Cette fois-ci, c’est vraiment fini pour ce voyage. Sur le chemin du retour, quelques échanges de paroles au caractère devenu habituel me rappellent que l’habitude et lq fqtigue sont ennemies de la révolte.
« Miguel, vous allez souvent dans le Quiché ?
- Une vingtaine de fois par an.
- Ah, vous travaillez donc plus souvent dans le Quiché que dans votre bureau.
- Effectivement, nous allons enquêter dans les familles puis exhumer les corps. Il m’est arrivé de passer une semaine et demie d’affilé dans le Quiché pour exhumer 24 corps.
- 24, répétons nous avec une expression dégoûtée.
- Oui, 5 adultes et 19 enfants.
- Wow.
- Et là, je vais devoir passer 2 mois et demi dans le Quiché pour y exhumer 150 corps. » Je regarde un peu plus attentivement le paysage où il y a 5 minutes je ne voyais que les montagnes et les lacs de feu et d’eau, deux volcans signe de notre retour à Guate. Les cubes blancs et gris du bêton des maisons où pointent quelques pics en fers constituent les décors d’une misère qui ressurgit à mes yeux. Non que je l’aie oubliée, elle est partout présente, mais plutôt que je m’y étais habitué. Nous repassons devant nos contrôles de police et je réfléchis un peu plus à cette remarque qui m’avait souvent traversé l’esprit. Une quantité non négligeable d’épiceries affichent en grand qu’elles vendent de l’Alka-Seltzer, un médicament anti gueule de bois. Un coup d’œil aux villes que nous traversons me fait penser que l’alcoolisme local n’est pas sans raison.

Nous rentrons à la maison, tous très fatigués. Miguel aussi l’était ce matin. Heureusement, nous avions pris certains automatismes dans nos explications, et j’ai été moins dur que je ne l’écris, surtout en ce qui concerne le ton. La rapidité de l’enchaînement des phrases, due à une écriture nocturne, reflète mal la demi-heure nécessaire à l’obtention de n’importe quelle information, surtout ce matin, le monsieur ayant vraiment deux de tension. Je me dis qu’il va falloir maintenant développer le partenariat avec José, mais l’énergie me manque tellement, que je doute même de la nécessité de ce partenariat, qui constitue pourtant un important travail de l’équipe 2k6. Allons nous reposer, c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Après quelques heures de routes, de manger et de dégustation d’une liqueur du Quiché, de retrouvailles avec les filles de miguel, d’un film pour adolescente et d’une petite heure d’écriture, c’est exactement ce que je vais faire.

4 commentaires:

nicolasmeunier a dit…

Bueno ! A vous entendre, on vous plaindrait presque mais je ne le ferai pas parce que comme on dit chez nous, ça vous fait un peu la B... et surtout que je suis trop jaloux de pas être avec vous en ce moment...

Pour info, l'an dernier, les revenus les plus élevés étaient de l'ordre de 2000Qz/mois je crois, al Desengano. Normalement, c'est un projet pour un veau qui devait rapporter seulement à la revente mais le salaire étant assez élevé, le remboursement mensuel ne posait pas de problème à la personne concerné. (c'était un prêt de 2000 Qz).

Ne travaillez pas avec des gens que vous sentez pas, il vaut peut-être se concentrer sur les zones qui marche bien, par exemple Ixtahuacan en masse, pour leur montrer que leurs efforts sont récompensés et qu'ils peuvent continuer avec un prêt plus important. Aussi, ne vous éparpillez pas trop. Pensez à ceux qui viendront l'an prochain si vous commencez trop de nouvelles zones de crédits.

Sinon, pour les deux groupes qui ont bien marché à Uspantan, n'y a t-il pas moyen qu'il gère au même le dépôt à la banque sans passer par Don Pedro ? S'ils ont réussi à faire marcher le projet avec un chef de communauté comme lui, ils doivent pouvoir y a arriver sans lui... Ce serait dommage de ne pas les aider davantage alors qu'ils ne méritent pas d'être pénalisés. Je pense que vous pouvez tenter le coup et voir avec Marcos ou Miguel par exemple s'il peut les suivre de loin...(encore une fois, ils ont réussi avec Don Pedro, pas de raison qu'ils ne réussissent pas sans lui...)

Voilà pour aujourd'hui et continuez de me faire rêver ;)

guillaume.virag a dit…

Tu as clairement raison : le voyage était super intéressant, c'est juste que ça nous a un peu crevé et que j'ai écris quand j'étais crevé, mais je n'exclus pas de faire quelques retouches pour un produit final un peu moins pleurnichant!

Pour Chicaman, il est clair que l'on va continuer en passant outre Don Pedro. Je finis juste l'analyse du fonctionnement du projet dans la journée avec Miguel, que je me débrouillerait pour vous faire transmettre, et ensuite c'est prise de décision massive.

Je pense d'ailleurs que la première décision sera d'annoncer à Cristobal que son groupe doit rembourser pour le dernier membre du groupe qui a pris une balle, sans quoi pas de nouveaux prêts. Qu'en penses-tu ?

nicolasmeunier a dit…

Pour te dire la vérité, on avait pas prévu le cas d'un mec qui prend une balle... (il est mort d'ailleurs ou juste blessé ?)
Qui a repris le projet ? Où est allé l'argent du prêt ? Y avait-il des membres de la famille proche dans le groupe ?
C'est le groupe de Cristobal, non ?
Perso, s'il s'agissait d'un groupe autre que celui de Cristobal, j'annulerais simplement le remboursement... Mais si Cristobal a essayé de vous arnaquer, il peut être tentant de ne pas trop lui laisser de chance de magouiller en étant intransigeant sur les contrats...
Je n'ai pas toutes les infos en main donc je ne sais pas trop quoi te conseiller...

A t-il verser l'argent sur le compte de Miguel ? A t-il donné de nouvelles explications satisfaisantes sur les différents problèmes que vous avez avec lui ?

Si le prêt ne sert plus à personne, annulez-le, si quelqu'un en a profité, alors demandez le remboursement, surtout si c'est dans le groupe des gens qui ont des revenus assez importants comme celui de Cristobal...

Je sais, je t'aide pas beaucoup...

Besos.

guillaume.virag a dit…

En fait, le monsieur a carrément quitté El Desengaño donc son prêt n'a clairement pas servi, mais il est dans le groupe de Cristobal ...

Et le truc c'est que le concept du groupe de solidarité n'a fonctionné dans aucuns cas à Chicaman et à El Desengaño, du coup si à El Desengaño, on pouvait faire un petit exemple, ça ne fera pas de mal...