Repos des lecteurs

Samedi 26 Juillet


Après ces journées longues et chargées, un petit peu de repos pour les yeux de ceux qui me lisent en une fois. Le matin, nous nous levons le plus tard jamais vu dans cette famille guatémaltèque : 8h. Après un peu de déjeuner, de lavage de voiture, nous expérimentons le lavage au tonneau d’eau. Nous en profitons pour apprendre que l’eau ici est ouverte de 6 à 8h du matin, une heure dans l’après-midi et également 3h le soir. C’est le forfait. Entre ces horaires, les gens fonctionnent sur leurs réserves qui ne sont bien sûr pas branchées sur le circuit d’alimentation en eau de la maison, mais sur un circuit à part, qui arrive dans un bac. De ce bac, on remplit un tonneau d’eau, puis avec des petits récipients, nous pouvons nous laver. Et en fait, c’est clairement plus agréable que la douche froide. Un café internet nous attend ensuite pour envoi de divers mails et remplissage de blog, et nous mangeons.

L’après midi est consacré à quelques courses, nous faisons la cuisine ce soir pour la famille locale, menu : steak tartare et steak, parce qu’ils ne mangent bien sûr ni de viande crue, ni de viande rouge. Ici la viande se mange bouillie. Puis, pour qu’ils puissent quand même manger, un classique gratin dauphinois (attention, c’est assez galère ici de trouver du fromage râpé) et une salade en entrée. Nous essayons ensuite de retirer beaucoup d’argent, mais impossible de trouver un distributeur qui nous permette de retirer plus de 2000Qz. Ce qui saoûle, étant donné qu’il y a 7€ de frais fixes de retrait. Pas moyen de retirer beaucoup d’argent à une banque non plus, Miguel nous disant qu’en cas de gros retraits, le banquier informe des amis qui nous rackettent à la sortie. Nous allons donc transférer de l’argent sur le compte de Miguel, là nous pourrons retirer en de multiples fois sans frais. De toute façon, j’ai prévu de plus ou moins prendre le contrôle du compte de Miguel lundi.

Nous passons donc la soirée à faire un petit peu de cuisine et à regarder avec beaucoup de plaisir les gens essayant d’approcher de leur bouche de la viande rouge ou crue. Je suis un peu déçu, ils ont l’air d’aimer les deux. Le gratin dauphinois, qui est la chose la plus facile à faire au monde, peu chère, et typiquement française à un franc succès.
Nous allons ensuite jouer au foot, de nuit, à Guatemala Ciudad. Il y a un terrain niquel à 200m de la maison, éclairé avec des grillages et filets sans trous. L’heure de foot est de 100Qz : dans ce pays il coûte plus cher d’aller jouer au foot que d’aller au restaurant. Bon. On regarde Hancock dans une qualité misérable, car acheté dans la rue pour quelques quetzals et allons dormir. Journée simple et reposante.

Aucun commentaire: