Jeudi 23 juillet

Fatigue de la veille, nous nous levons a peu pres a 8h00 pour pouvoir profiter du petit dejeuner et de la douche. Une bonne douche bien chaude, ca fait du bien, surtout apres toute cette periode passee dans les avions. Nous descendons prendre le petit dejeuner minimaliste, pain grille, beurre et confiture, mais on ne va pas faire les difficiles, ca suffira largement pour cette fois ci. Apres avoir demande a notre hotelier, nous obtenons l autorisation de laisser nos valises ici pour la journee, ainsi que l endroit pour pouvoir acheter un telephone portable, et deux ou trois autres trucs qui pourront nous etre utile comme savoir si l embassade de France est loin ou pas. Dehors, en fait nous trouvons pas loin du tout un gros centre commercial, mais il n est que 10h et apparement tout semble encore desert. Nous trouvons cependant un petit stand qui vend des telephones portables. Parfait, on en demande pas plus, le moins cher sera le mieux. Quoi ? 275 Quetzals le telephone ? mouai, ca fait une vingtaine d euros le telephone, carte comprise, ca devrait le faire. Personnelement je n en reviens toujours pas qu il soit si simple de debarquer dans un pays, se faire une nouvelle vie ainsi en quelque sorte, le tout pour moins de 50 euros.
Nous continuons notre trajet vers l ambassade de France, ouverte entre 9h et 12h tous les jours de la semaine. Apres le passage d un portique de detection de metaux - un de plus - nous nous annoncons a l interieur. Tiens, une personne sort, pour nous dire qu on a bien fait de venir, que c est important de se signaler, et qu il faut quand meme faire attention. Il nous donne notamment l exemple du dossier qu il traite, un Francais s est fait tiré dessus. Tout de suite, ca met en confiance dans ce pays dont on dit tant de bien. Bon, nous nous enregistrons, mais nous avons encore beaucoup de temps ce matin. Nous en profitons donc pour visiter le musee archeologique du Guatemala, tres interessant, que nous croyons proche de l ambassade mais qui ne l etait en fait pas du tout. Puis, un peu affames, nous retournons dans le centre commercial pour manger au "pollo campero", genre de macdonald local. 39 quetzals, vous imaginez vous, un menu a 3 - 4 euros en europe ? Aller, cette apres-midi nous irons a l aeroport pour rencontrer la personne responsable de la perte des bagages, qui etait censee appeler Remi sur notre nouveau telephone portable.Nous faisons nos adieux a Christophe, qui choisi de rester a l hotel une heure avant de prendre un bus qui viendra le chercher pour l emmener a Antigua. Il rencontrera de nouveau Remi dans 5-6 semaines.
Entre temps, nous avons relativement vite compris que notre couleur de peau incite a multiplier le prix de la course en taxi par 3 ou 4. Nous avons donc reussi a reduire le cout du trajet aeroport - hotel de 10 dollars - 80 quetzals - a 25 quetzals, ce qui est deja beaucoup plus correct et raisonnable. Nous trouvons le bureau des reclamations de Mexicana, et Remi se fait emmener par quelqu un au dechargement des bagages, car non seulement ses valises ne sont pas arrives ce matin, mais en plus un vol d Iberia vient d arriver. Une petite heure apres, il ressort du terminal, toujours sans bagage. Tant pis pour cette fois, il se fait de nouveau promettre d etre appeler pour avoir des nouvelles lors du prochain vol. Entre temps, nous avons reussi a joindre Christophe et William, qui nous ont appris qu ils sont toujours presents a Ciudad Guatemala, au bureau de Miguel. Nous les rejoignons la bas, mais en fait ils sont deja partis pour Chichicastenango, une deuxieme fois tant pis. Nous faisons la connaissance de Miguel, qui nous a attendu jusqu a cette heure tardive -19h- au bureau, et apres quelques rapides presentations nous quittons le bureau pour aller dormir chez lui. Ah oui, j avais oublie de vous dire que les guatemalteques roulent n importe comment. Et bien je vous le confirme.

Arrives chez Miguel, a environ 30 minutes en voiture de son bureau, nous decouvrons sa maison. Typique, je dois dire, tres ouverte sur le ciel j ai trouve. Nous nous presentons a la famille, relativement grande a premiere vue. Miguel semble avoir beaucoup de fils et fille, et encore plus de personnes que ca dans sa maison. Apres un permier repas - enfin - traditionnel, tortillas et frijotes, sorte d haricots rouge, nous discutons un peu avec Miguel de tout et de rien, puis nous allons nous coucher car demain il nous faut nous lever relativement tot: 7h. Oui, car ici on fait tout en meme temps que le soleil: on se leve assez tot - entre 6h et 7h - et on se couche tout aussi tot - il fait nuit noire a 20h dehors. Demain, nous irons avec Miguel en bus a son bureau, pour pouvoir dès demain apres-midi aller a Santa-Cruz retrouver Christophe et William.

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