Vendredi 24 juillet

Réveillés en fait bien avant 7h par le bruit qui semble incessant dans ce pays, nous nous levons seulement a 7h15. Tiens, le téléphone réveil ne semble pas avoir sonne a 7h. Ah oui, Rémi l'avait réglé a 7h PM, forcement. Nous nous levons, rangeons le peu d affaires que nous avons et prenons le petit dejeuner avec Miguel, qui nous avait dit la veille qu'il avait une reunion aujourd'hui qui devait finir a 9h. Nous partons cependant a 8h de chez lui, pour un premier periple en bus jusqu'à son bureau. Nous sommes arrivés a 8h45, je doute vraiment que sa réunion commence meme avant 9h, bienvenue a l'heure guatemaltèque. Nous passons la matinée a ne pas faire grand chose dans le bureau de Miguel, les deux seules choses intéressantes que nous ayons fait étant la lecture des solicitudes "version 2009" par Christophe et William, et passé un coup de fil a la personne de l'aéroport, qui avait dit à Rémi qu'elle appelerait mais qui ne sait pas tenir de promesses apparement. Ah ? Ses valises seraient a Londres maintenant. Tiens, surprenant. Mais on lui assure qu'elle arriveront via un vol de British Airways. Bon, eh bien nous partirons sans les valises de Rémi, au moins c'est plus facile de voyager léger.
Nous repartons du bureau peu avant midi pour faire le meme périple en sens inverse. Je ne vous ai d'ailleurs pas parlé des bus, qui sont tous les uns plus vieux que les autres, et tous plus bondés les uns que les autres. Enfin, pour le prix rien a dire: 3 quetzals les 30 minutes de bus, ca bat tous les records. Nous mangeons le repas de midi en compagnie de Miguel et de sa petite famille, qui s'agrandit de plus en plus apparement, car avec ses 9 fils et filles, Miguel est déjà plusieurs fois grand-père... La valise de Miguel faite, nous prenons un taxi pour le depart du bus de Santa-Cruz del Quiché, car je suis plutot chargé avec mon sac a dos. Dans un bus ca aurait été dur.
3h Nous arrivons au départ du bus. Je ne vous raconte meme pas l'expédition. Voyez vous un bus un peu vieillot avec 60 places dedans ? Bien, mettez y 90 - 100 personnes a l'intérieur - vous avez pour ainsi dire votre voisin sur vos genoux. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va trainer, le trajet est long, 3h. Alors je vous laisse imaginer un tel bus lancé à une vitesse folle dans des routes parfois incertaines, ou les lignes jaunes continues ne servent qu'à délimiter les deux voies à double sens chacune. Mais bon, je profite du voyage pour regarder par la fenetre, le paysage qui se déroule devant nous est tout simplement magnifique, si bien que je ne trouve pas les mots pour le décrire. Nous arrivons après ce long périple a Quiché, trouvons un hotel. Ah, tiens, en fait nous n'avions pas le bon numéro de José. Bizarre, pourquoi la personne au bout du fil nous a dit qu'elle était a Uspantan ? Et dire qu'on a dit qu'on allait la rencontrer la-bas... En fait José est bel est bien à Quiché, il nous rejoind dans un comedor sur ce qui semble etre la place centrale de Santa Cruz. Avec Rémi nous dormirons la-bas ce soir, évitant ainsi l'hotel, et pouvant déjà nous installer dans notre base avancée. Parfait, nous en profitons pour prevenir tout le monde que nous sommes toujours en vie. Puis nous allons nous coucher, la journée commence a 7h demain.

3 commentaires:

Sylvain a dit…

Les mecs qui ont conçu les school bus américains n'ont certainement pas dimensionné leurs amortisseurs pour résister à plusieurs dizaines d'années de chocs multiples sur pistes guatémaltèques, et plusieurs centaines de miliers de passages de ralentisseurs surviolents. Et ça se sent. L'année dernière, la route de Santa Cruz était en travaux, on a subi assez salement.
Si vous voulez des frissons, faites le voyage dans la voiture de Miguel, de nuit.

guillaume.virag a dit…

Bisous à vous ne tout cas et bon courage.

Mathieu a dit…

En fait la route entre Guatemala est toujours en construction, mais une grande partie est deja finie jusqu'a los encuentros je dirais. Ce qui fait que sur la double voie, il n'y a absolument plus aucun risque a doubler a 130 km/h en mordant un peu sur la bordure. Bon, par contre il reste encore une derniere partie ou non seulement la route est toujours tres mauvaise, mais en plus en pleine montagne, ce qui oblige le bus a etre refroidi "a l'eau" a Chichi...
Mais sur la nouvelle route, plus de ralentisseur et pas encore de trop grand trous.