Arrivée au Guatemala

L’association X-Microfinance poursuit son action cet été. Nous sommes cinq à partir cet été, d’abord William Bench et moi-même Christophe Pinck. Ensuite suivent Rémi Morilleau et Mathieu Cabasson le 22 juillet et enfin Jean Baptiste Kerveillant le 28 juillet 2009.


- le 18 juillet 2009

Je décolle de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle à 10h00. Je n’évalue pas encore la chance que je peux avoir d’avoir décollé à l’heure. Installé dans l’avion, je passe les neuf heures du vol à discuter avec mon voisin. Je ne vois pas le temps passer et j’atterris à Miami vers une heure de l’après midi dans une chaleur écrasante. Décalage horaire oblige, il est midi, dans ma tête, c’est le soir. Par contre, le temps, je le vois passer à la douane de Miami où je fais escale et où je dois rejoindre William en provenance de New York. J’attends près d’une heure avant d’être admis aux Etats Unis pour un simple transit vers le Guatemala. Splendide…
Je pars à la recherche de Quetzals dans l’aéroport (j’ai du temps, j’en profite). J’ai tenté auparavant une brève sortie à l’extérieur mais la chaleur étouffante et l’agréable odeur des gaz d’échappement des taxis devant m’ont fait rebrousser chemin vers la douceur climatisée de l’intérieur de l’aéroport. Je me perds très légèrement dans l’aéroport et environ une heure plus tard (et après avoir demandé où se trouvait ce satané « change office » à un agent de sécurité), je finis par obtenir mes quetzals. Il me reste quand quatre heures d’attente. Cela risque d’être relativement long.
Je me dirige quant à moi vers les portes d’embarquement. Je finis par retrouver William après avoir passé les pénibles contrôles d’embarquement (je vide mes poches, mon sac, je sors l’ordinateur, j’enlève mes godasses et on répète l’opération en sens inverse en sortant du portique). Il est alors 17h30 heure locale et je commence à avoir hâte d’en finir avec ce voyage. Heureusement, l’avion doit décoller à 19 heures. Tout va pour le mieux. William et moi attendons gentiment devant la porte d’embarquement. Le temps passe. On n’embarque toujours pas. Une fois passé 19 heures, on apprend qu’il va falloir attendre un peu. Sans blague…
J’ai oublié l’heure à laquelle William et moi avons décollé. Toujours est-il qu’on se retrouve devant l’aéroport de Guate (le petit nom de Guatemala Ciudad) vers 00h30 heure locale. Et pas de Miguel à l’horizon. Miguel est un de nos contacts locaux. Nous pensions qu’il viendrait nous chercher à l’aéroport. En même temps, on devait atterrir à Guatemala City vers 19h40. Au pire des cas, on aurait du être dehors vers 20h30. Il n’allait pas attendre 4 heures alors qu’il ignorait qu’on était en retard. Car, apparemment, les locaux n’ont pas exactement le droit d’aller dans l’aéroport.
Donc, on se retrouve la nuit dans une ville où il ne fait pas forcément bon d’être blanc la nuit. Bref, ça craint. Les guatémaltèques veulent tous nous prendre en taxi. Sans façon. En plus, nous ne savons pas où aller. Ni William ni moi ne connaissons l’adresse ou le numéro de Miguel. Au final, on finit par aller avec deux français dans leur hôtel pour obtenir une connexion Internet. Apparemment, chez eux cela ne marche pas. Le jeune de l’hôtel nous amène chez un concurrent/ami qui a une connexion valide. On lui paye une chambre qui a un prix aussi élevé qu’elle est petite. On réussit finalement à donner des nouvelles à nos camarades de l’autre côté de l’Atlantique (avec des réponses étonnamment rapides mais 1h du matin à Guatemala City donne 9h en France), on contactera Miguel le lendemain. Je finis par lâcher l’internet. Je vais me coucher et j’achève ma journée de 24+8 heures dont seulement 3 passées à dormir.

Aucun commentaire: