Guatémaltèques ...

Mercredi 27 Août 2008

Hier, durant le retour, j'avais aperçu une personne en train de lire un document sur l'histoire, la géographie et la démographie d'Uspantan. Apparemmment on pouvait obtenir ceux-ci dans les mairies. En conséquence, nous nous dirigeons vers la mairie et la poste pour mettre en place quelques petites chose. La première est une approche économique de nos travaux. La seconde, c'est l'accord de prêt à distance.

Restons sur la première. A la mairie, nous faisons un tour par le chargé de tourisme et des cadastres qui nous dirigent vers l'institut national de statistique. Hanaa avait déjà trouvé beaucoup d'informations chez eux. Nous arrivons là-bas et effectivement, on nous fournit beaucoup d'informations sur la nouvelle clé usb. Nous sommes surpris par l'efficacité avec laquelle on nous reçoit dans ces institutions. Certes, ils n'ont pas un travail démesuré, mais ils nous acceuillent parfaitement bien et tout est géré rapidement. Nous essayons les ministère de l'agriculture pour tenter d'obtenir quelques statistiques sur les animaux malades ou morts, nous pourrions ainsi tenter quelques calculs d'assurance et les présenter à nos amis de Dexia. Mais là-bas, les fonctionnaires ne sont pas aussi efficaces. Nous revenons au café internet, coup de fil à Marcos. Il est déjà à Sacapulas, nous y allons donc directement. Nous y serons bien avant Miguel mais ce n'est pas grave cela nous laissera du temps pour parler avec Marcos.

12h15 nous arrivons à Sacapulas. Coup de fil, Marcos et Miguel, vous êtes où ? J'entends pas bien, là le téléphone est pas bon, sur la route d'Uspantan, nous aussi, ah non , où ça alors ? QUOI ??? A Uspantan. Mais qu'est-ce que vous faites là-bas bande de c... Nous alleons manger pour nous calmer et décider ce que nous allons faire. Après avoir fait quatres heures de routes pour ne voir qu'Ernesto hier, parce que ces messieurs avaient omis de nous dire qu'ils avaient un jour de retard dans leur planning, nous avons le choix entre : accepter d'avoir perdu deux heures, où perdre deux autres heures pour aller là-bas voire Marcos et comprendre ce qui s'est passé à Ixtahuacan. Le gros mal de crâne que j'ai à cause de ces allers-retours incessants n'aide pas non plus. Enfin après l'énervement, nous rions car nous n'avons pas d'autres choix. Ces guatémaltèques sont quand même assez fort. Mettre un lapin énorme suivi d'un encore plus gros, c'est impressionant quand même.

Nous repartons sur les routes. Arrivés à Uspantan, nous aurons droit à 5 minutes de discussion avec Marcos, il doit partir pour Nebaj. Le temps de comprendre qu'un prêt gouvernemental plus important que le notre a attiré beaucoup de gens, d'où la désaffection de quatre groupes de l'année passée. Par ailleurs, les sollicitudes sont pourries et il y en a une pour chaque groupe, ils ont copiés le fonctionnement de l'année passée. On ne va pas dire que j'avais demandé une sollicitude remplie par personne. Il faut dire qu'on n'a vu Ixtahuacan qu'une fois et que c'était la toute première fois, quand nous étions encore gentils. Nous accorderons certainement malgré tout ces demandes, mais c'est assez désagréable d'accorder des demandes pas géniales quand on en refuse des mieux.

Ernesto veut nous refourguer ses sollicitudes dans la soirées, mais nous n'avons pas plus de temps à perdre et nous lui disons donc de nous les apporter à Quiché dans quelques jours. Nous repartons avec Miguel et un de ses futurs employés. Dans la camionette Miguel fait subir un test idéologique à son collaborateur. Le résultat est assez abscons, de toute façon, j'essaye de dormir. Nous avons rendez-vous au café Internet avec Joaquin, mais nous arriverons presque à l'heure. D'ailleurs il n'est pas encore là quand nous arrivons. Peu après il arrive et nous récupérons les sollicitudes des zones proches de Quiché. Nous commençons à avoir une certaine maîtrise de ce qui se passe ici, c'est à dire beaucoup de travail. Mais là, nous n'en pouvons plus de nos heures de route et allons envoyer des écureuils dans l'espace.

Seul fait intéressant de la soirée, nous discutons avec Miguel tout en mangeant. Je lui demande ce qu'il pense du courriel d'Armando aux deux françaises. Celui-ci les avait clairement prises à parti en les villipendant dans un courrier aux allures anti-colonialistes, c'est à dire clairement déplacé. Là Miguel critique clairement l'attitude d'Armando et vante les mérites d'une institution avec une direction franco-guatémaltèque, c'est à diree, ce que l'on cherche à mettre en place. J'avoue être assez satisfait que nous ayons le même point de vue sur ces évènements. Nous discutons également rapidemeent avec José, nous irons faire à manger chez lui demain.
Au passage, notre planning a été accepté par Miguel, et tout devrait aller très vite, même peut-être plus vite que ce que l'on pensait. Il nous propose de développer une activité à Chichicastenango, ville un peu au sud de Quiché. Je dis que c'est clairement envisageable, mais dans un peu de temps. Enfin Sylvain et Tania iront en reconnaissance.

5 commentaires:

nicolasmeunier a dit…

Well... Vous avez des renseignements sur ce soit-disant gros prêt gouvernemental ? les conditions ? les taux ? les garanties ? pour quel type de projet ?
Si le nouveau gouvernement commence à faire des efforts peut-être sous l'impulsion du nouveau président, c'est l'occasion de se renseigner !

Bon courage ! Il reste plus longtemps à tenir ;)

guillaume.virag a dit…

Non aucun autre renseignement sur le prêt. Tout ce que je sais, c'est qu'avec un prêt à 2500Qz, à moins qu'il ne se rembourse sur plusieurs années, et encore, il va tuer la moitié de la population à Ixtahuacan.

Enfin, je te remercie pour le courage, c'est clair qu'il va nous en falloir, nous devrions écrire pas moins d'une cinquantaine de contrats dans la journée, :). Malgré l'automatisation, ça va être assez soulant, :)

Unknown a dit…

Bon courage l'ami!
Moi, je suis en ce moment en Inde, où la pauvreté est également omniprésente. Mais en bon voyageur d'affaire, je suis traité comme un roi ; en revanche je n'ai aucune liberté de mouvement.
Enfin, je te raconterai ma vie par mail, c'est quand même un blog de l'X... On mélange pas les torchons et les serviettes.

Je n'ai pas accès aux écureuils dans l'espace. C'est dommage, ça me détendrait un peu. Je commence à en avoir marre de ces indiens qui disent oui oui sans comprendre un mot!

guillaume.virag a dit…

haha, pour l'écureuil, c'est easy :

www.koreus.com/jeu/hedgehog-launch.html

par contre comment se fait-ce que tu n'aies pas de liberté de mvt en inde ??

Unknown a dit…

Le problème n'est pas le lien, mais le fait qu'internet soit ultra limité dans la boîte, avec marqué en gros partout "internet is not a right, it's a privilege"

Pour la liberté de mouvement, je suis en voyage d'affaire, donc ma liberté de mouvement se limite à comment je monte depuis ma voiture jusqu'à ma chambre d'hôtel, et comment j'accède à mon bureau depuis le porche (en gros, escalier ou ascenseur...)

Merci quand même pour le lien, I'll try when I'll come back!