Travail de secrétariat

Mardi 19 Août 2008

Levés un peu plus tôt, nous allons déjeuner en profitant du dernier jour de fête. Beaucoup plus efficaces que la veille, surtout Sylvain, nous abattons beaucoup de travail aujourd’hui. Pour moi, énième modification des demandes de prêts, assez lourde cette fois-ci, en ce qui me concerne et 15 coups de fils pour obtenir quelques informations. Nous irons voir le travail d’Ingrid Morataya de Terre Ouverte. Elle tient deux garderies dans les bidonvilles de Guatemala Ciudad et est apparemment une responsable très sérieuse. Bien sûr, travailler à Guaté n’est pas dans notre plan à trois ans, mais nous allons prendre contact tout de même. Il sera par ailleurs intéressant de revoir les bidonvilles de la ciudad. Sylvain, sur la base des contrats que j’ai modifiés hier, rempli tous les contrats pour les personnes de demain.

Nous allons manger dans un petit restaurant et nous pouvons beaucoup discuter du développement du projet. Cette année, nous aurons beaucoup plus de retour que l’année dernière, et Sylvain y voit là la clé d’une meilleure implication des gens. Pour ma part, malgré tous les efforts produits pour améliorer ce retour, je considère que l’organisation du travail à polytechnique jouera un rôle bien plus important. C’est pour cela que je laisserai très certainement mes responsabilités très tôt dans l’année pour m’occuper entièrement de construire une structure efficace à XMF. 24Qz, le prix ne nous semble pas trop élevé pour le repas. Nous rentrons continuer notre travail.

Je poursuis la modification de la demande, ce qui me prend un bon bout de temps. Sylvain, qui a fini les contrats se renseigne sur Agrisem. Cette association avec laquelle travaillent certains de nos clients à Chicaman est devenu une entreprise l’année en 2006 et un rapport de 2005 nous signale qu’elle gérait déjà 300 producteurs, réalisant des expérimentations et apportant une aide aux agriculteurs. C’est bien avec elle qu’il faudrait établir rapidement quelques contacts. Nous pourrions avoir beaucoup de données agricoles. Le rapport nous confirme d’ailleurs les quantités produites par cuerda, ce qui nous montre que l’on ne s’était pas trompé dans notre évaluation. Les prêts que nous avons accordés dimanche était exactement dans cette moyenne.
Sylvain retouche également le système de classements et nous nous accordons sur une méthode d’identification durable. Je ne décrirai pas le modèle de données ici, mais l’idée est que le système est désormais suffisamment souple pour absorber des changements substantiels dans les groupes ou dans les projets financés.


Nous allons voir José. Lorsque nous arrivons, lui revient tout juste de Nebaj. Il n’a pas pu ouvrir le compte, ce qui ajoute une légère difficulté pour nous, mais à écouter sa journée, nous l’excusons. Il s’occupe de régler les différents de possessions de terre. Pendant la guerre, quelques propriétaires ont profité de l’ignorance des gens pour leur faire signer des contrats mauvais pour eux et s’accorder une grande partie des terres. Son travail est celui d’un négociateur, réglant les différents entre les communautés et avec ces propriétaires. Nous écoutons ses quelques cas de travail, toujours intéressants. Il nous dit que malheureusement, il sait très bien que rendre les terres aux gens ne les sortira pas de la misère et les habituera toujours un peu plus à recevoir. Mais bon, ils seront mis face à leurs responsabilités et non maintenus dans la misère, ce qui me semble tout de même meilleur. Comme ils vont à la fête, nous le quittons pour retourner travailler.

Les demandes sont finalement prêtes et nous en rédigeons un exemple. Quelques minutes pour découvrir le fonctionnement de l’imprimante et de la photocopieuse et nous pouvons imprimer tout notre arsenal. Sylvain me fait remarquer qu’on aura pas mal de chose à écrire sur le travail ouvrier tant il est vrai qu’aujourd’hui les problématiques follement intéressantes de mise en page et d’impression auront occupé une bonne partie du temps. Mais nous sommes satisfaits, nous avons bien avancé et sommes tout à fait prêts pour demain. Une petite chose rigolote sur les sollicitudes, il y est demandé si les gens savent écrire. Il ne faudrait pas trop s’en étonner quand même, nous demandons aux gens de se faire aider pour les remplir au cas où ils auraient ce problème-là.

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